Chronique d’un départ : J-210







Ca y est : les fêtes sont passées (au fait, bonne année à tous !) et la courte trêve de fin d’année est déjà finie. Personnellement ce qui me repose le plus pendant cette période, c’est la fin momentanée des activités péri et extra scolaires de mes enfants qui nous permet de prendre momentanément congé des activités de précepteur/trice et conducteur/trice de taxi pour eux.




Mais nous avons déjà fini la première semaine de la nouvelle année et un des sujets qui me préoccupent le plus en ce début d’année, c’est la préparation de notre départ aux Etats-Unis.





Au cours des dernières semaines, bien que largement prise par la préparation des fêtes, je me suis occupée de quelques tâches qui avancent … à petit pas.




-          - L’équivalence de mes diplômes

Notre départ aux Etats-Unis est professionnellement soutenu par le nouveau poste de mon mari. Cependant j’ai l’ambition de continuer à travailler, et si possible, dans un domaine qui me plaise :-)




J’ai un double diplôme d’ingénieur et de psychologue. J’ai travaillé plusieurs années en entreprise (avec le 1e diplôme), avant de me convertir entièrement au métier de psychologue. Or la question des diplômes est très réglementée aussi bien en France qu’aux Etats-Unis.




Le diplôme d’ingénieur des grandes écoles est facilement convertible (et ce seulement depuis 2013, date à laquelle les 2 pays se sont mis d’accord sur les équivalences). Par contre un flou total règne sur les équivalences entre les diplômes de psychologie.




J’ai déjà expliqué dans une interview au magazine "Cercle Psy" les spécificités du système américain par rapport au système français. Un des points importants est que chaque Etat aux Etats-Unis gère ses équivalences en matière de diplôme de psychologue. Je me suis donc rapprochée de l’Administration de l’Etat adhoc et comme je m’y attendais, l’obtention éventuelle d’une équivalence nécessite un long parcours administratif… Je viens de m’y engager, on verra ce que cela donnera.




-          - Le visa

Pour partir vivre aux USA, nous allons demander un visa sur la base du poste de mon mari (pour lui et ses « dépendants », ie nous !) Comme je l’ai expliqué dans un précédant article, il faut respecter un délai (au calcul compliqué) entre notre visa de séjour à Baltimore en 2014 et ce nouveau visa. L’université employeuse de mon mari s’occupera des démarches administratives, cependant il faut bien calculer les délais et prendre des marges car l’Administration américaine est très stricte… Du coup nous avons convenu que le meilleur moment pour faire la demande de visa sera en avril, soit seulement 3 mois avant notre départ.




-          - Le tri et la vente de nos affaires

Contrairement à notre séjour de 2014, nous allons emporter une bonne partie de nos affaires. Et contrairement à 2014, une partie non négligeable des frais de notre déménagement sera prise en charge par le futur employeur, ce qui est une bonne nouvelle :-) Mais même dans ces conditions les frais restants seront non négligeables, car je me rends compte qu’au fil des ans nous avons accumulé beaucoup de choses…




La question du tri est une des tâches les plus compliquées qui m’attendent. Je n’aime pas faire ça (mais qui aime ?) et en plus nous ressentons un attachement pour une bonne partie de nos affaires qui nous rappellent des souvenirs (par exemple des affaires de nos enfants, mais pas seulement).




Quant à ce dont nous nous séparerons sans regret (tel que l’électroménager, difficilement réutilisable aux USA), il faut savoir que faire avec ces affaires. Beaucoup me parlent de sites tels que leboncoin.fr mais la perspective de décrire un par un des articles sur ces sites, accueillir des acheteurs potentiels qui viennent voir l’article, débattre du prix, etc. tout ça me parait très compliqué (peut-être parce que je ne l’ai jamais fait …) Pour l’instant je repousse cette étape qui me rebute, mais jusqu’à quand ?!





Malheureusement pour le moment j’ai plus l’impression de reculer que d’avancer ! Je connais bien ce sentiment tout-à-fait subjectif qui est lié au fait que plus on avance, plus on soulève des lièvres et du coup plus on crée des nouvelles tâches à accomplir. Le secret est dans la régularité. Plus facile à dire qu’à faire !



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